Extrait
du Journal du Corps 1982
Son nouveau programme a fait l'unanimité KALINKA AND COMPANY
En septembre 1970, l'Athénée royal de Düren ouvrait officiellement ses portes. La même année, mademoiselle Jo Davin,
professeur d'éducation physique, créait un groupe de danses composé essentiellement d'élèves de l'établissement scolaire dont le premier souci fut de porter le nouveau-né sur les fonts baptismaux et de lui donner un nom. «Kalinka» faisait son entrée dans le monde merveilleux de la danse et se spécialisa dans le folklore international et slave en particulier. Six ans plus tard, le groupe atteignait le chiffre impressionnant de 120 membres dont la principale qualité était, outre une volonté tenace, un enthousiasme débordant. Mais le retrait dans la grille horaire des activités complémentaires et des activités libres dans l'enseignement rénové causa la perte d'une cinquantaine de jeunes filles. Les spectacles présentés ne perdirent rien de leur qualité. Chaque année, que ce soit aux FBA, à Liège, Bruxelles, Malmédy, Courcelles ou Saint-Hubert, les prestations du groupe reçurent toujours un accueil chaleureux d'un public fidèle et par-là même encourageant. La chorégraphie de ce jeune ensemble est très variée et très colorée. En 1976, Jo Davin, grand maître de cérémonie et chorégraphe du groupe, voulut aller plus loin.
Une première de qualité
Un public nombreux remplissait la salle de cinéma de Düren, le 19 mai, pour assister à la première '82 de «Kalinka and Company». Dès que s'égrenèrent, dans la salle plongée dans l'obscurité, les premières notes de «Kalinka» les applaudissements crépitèrent. Noblesse oblige, la première partie fut consacrée à une succession de danses folkloriques avec leur variété de musiques, de styles, de costumes spécifiques à chaque pays représenté: danse russe du nord, Csardas et Karicky slaves, danses de Serbie et de Croatie, d'Israël et de Roumanie. Un régal pour les yeux. ,
15
juin 1982
Son nouveau programme a fait l'unanimité KALINKA AND COMPANY
En septembre 1970, l'Athénée royal de Düren ouvrait officiellement ses portes. La même année, mademoiselle Jo Davin,
professeur d'éducation physique, créait un groupe de danses composé essentiellement d'élèves de l'établissement scolaire dont le premier souci fut de porter le nouveau-né sur les fonts baptismaux et de lui donner un nom. «Kalinka» faisait son entrée dans le monde merveilleux de la danse et se spécialisa dans le folklore international et slave en particulier. Six ans plus tard, le groupe atteignait le chiffre impressionnant de 120 membres dont la principale qualité était, outre une volonté tenace, un enthousiasme débordant. Mais le retrait dans la grille horaire des activités complémentaires et des activités libres dans l'enseignement rénové causa la perte d'une cinquantaine de jeunes filles. Les spectacles présentés ne perdirent rien de leur qualité. Chaque année, que ce soit aux FBA, à Liège, Bruxelles, Malmédy, Courcelles ou Saint-Hubert, les prestations du groupe reçurent toujours un accueil chaleureux d'un public fidèle et par-là même encourageant. La chorégraphie de ce jeune ensemble est très variée et très colorée. En 1976, Jo Davin, grand maître de cérémonie et chorégraphe du groupe, voulut aller plus loin.
Tout en restant fidèle au folklore, elle introduisit
dans son programme une partie moderne. Au «Kalinka» folklorique
s'ajouta le «and Company» de notre temps. C'était un
audacieux coup de poker, cette partie moderne étant élaborée
d'après les qualités physiques, d'expression et de créativité, de
chaque élève, chacun étant libre de choisir le style de danse lui
convenant le mieux. Qu'importe, Jo Davin jeta ses cartes sur
table, disposa ses dames d'atout sur les planches, et l'amour de la
danse fit le reste.
Une première de qualité
Un public nombreux remplissait la salle de cinéma de Düren, le 19 mai, pour assister à la première '82 de «Kalinka and Company». Dès que s'égrenèrent, dans la salle plongée dans l'obscurité, les premières notes de «Kalinka» les applaudissements crépitèrent. Noblesse oblige, la première partie fut consacrée à une succession de danses folkloriques avec leur variété de musiques, de styles, de costumes spécifiques à chaque pays représenté: danse russe du nord, Csardas et Karicky slaves, danses de Serbie et de Croatie, d'Israël et de Roumanie. Un régal pour les yeux. ,
Après l'entracte, la salle
entière vibra dès les premières mesures du Boléro de Ravel sur
lequel l'ensemble interpréta un montage chorégraphique en danse
moderne d'une intensité progressive. La dernière
interprétation de la soirée, autre danse moderne sur la musique de
Mike Oldfield, provoqua le délire de la salle. Entre les deux
œuvres, Alexia Backaert et Pascale Marseloo exécutèrent chacune un
solo en style libre avec brio extraordinaire. Pascale Demoulin et
Benoît Chambeau y allèrent aussi d’un montage de chants,
danses,mimes et play-back. Suivirent un numéro classique
sur la musique «Rêve
d’amour » de
Franz Liszt, un autre de claquettes et une interprétation de danse
de jazz.
Les
applaudissements nourris des spectateurs et les témoignages de
sympathie reçus par Jo Davin témoignèrent du succès obtenu. «Les
possibilités artistiques des jeunes sont fantastiques. J'ai la de
tenir dans une main leur enthousiasme, dans l'autre leur joie de
vivre ».
Kalinka
and Company n'a pas fini d'étonner.
Texte:
J.Mombaerts
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